La lettre de l'Observatoire du wokisme - 18 juin 2025
Entre marches radicales, justice militante, jeu décolonial et polémique transgenre, l’actualité révèle une poussée woke qui bouscule repères, lois et compétitions au nom de l’inclusion.
Relooted : le jeu vidéo qui glorifie le pillage au nom du décolonialisme
Développé par le studio sud-africain Nyamakop, Relooted propose d’incarner des pilleurs chargés de voler des œuvres africaines dans des musées occidentaux pour les restituer. Porté par un discours décolonialiste et anti-occidental, le jeu glorifie des actes illégaux au nom de la justice historique, tout en ignorant les avancées juridiques en matière de restitution culturelle.
Le Brésil autorise l’inscription du genre non binaire
La Cour suprême brésilienne a autorisé l’inscription d’un genre non binaire sur les documents officiels, ouvrant la voie à une mention de sexe neutre. Une décision historique… mais imposée par voie judiciaire, sans débat démocratique ni vote parlementaire.
De plus en plus politisée, la Cour contourne ainsi le Congrès pour imposer des réformes sociétales sensibles. Une dérive judiciaire inquiétante, où quelques juges non élus redéfinissent des notions fondamentales comme le sexe, au mépris de la souveraineté populaire.
La Pride radicale de Reims, l’exclusion au nom de l’inclusion
Le 8 juin 2025, une « Pride radicale » s’est tenue à Reims, rejetant la marche officielle jugée trop commerciale et pas assez militante. Dans la lignée des « Prides des banlieues » ou « Black Prides », elle prône une vision intersectionnelle extrême mêlant antiracisme, anticapitalisme et décolonialisme.
Entreprises comme Air France et associations de policiers y sont explicitement bannies, accusées d’incarner des structures oppressives. À Toulouse, la même logique mène à une « zone non mixte » réservée aux personnes trans et racisées.
Un paradoxe : au nom de l’inclusion, ces marches fragmentent, excluent et radicalisent toujours plus, jusqu’à se retourner contre ceux-là mêmes qui les soutiennent encore.
Marches des fiertés à Rennes : « une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites » (Alphonse Allais)
La Marche des Fiertés de Rennes, prévue le 7 juin, affiche des revendications bien au-delà des droits LGBT : antiracisme, décolonialisme, priorisation raciale, éducation sexuelle dès la maternelle, dissolution de Frontex ou encore suppression des critères de résidence pour l’Aide Médicale d’État.
L’événement bénéficie pourtant du soutien financier de la Ville, de la Métropole, de la Région et de la DILCRAH. Parmi les objectifs affichés : former policiers, enseignants et soignants à l’idéologie queer, ou encore instaurer des toilettes non genrées partout.
Une politisation radicale assumée, largement subventionnée par des fonds publics.
Une lycéenne transgenre remporte les championnats d’athlétisme de Californie
La victoire d’AB Hernandez, 16 ans, athlète transgenre, aux championnats d’athlétisme de Californie a relancé la controverse sur l’équité dans le sport féminin. Avec deux médailles d’or et une d’argent, sa performance interroge sur l’avantage biologique lié à la testostérone.
En réponse, la fédération californienne a instauré une règle inédite : attribuer une médaille supplémentaire aux filles biologiques qui auraient été médaillées en l’absence d’athlètes transgenres. Une solution absurde, préférant multiplier les récompenses plutôt que garantir une compétition équitable.